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Le vélo-cargo est un moyen de transport que l’on rencontre de plus en plus souvent, tant en ville qu’à la campagne. Ayant vu le jour dans un esprit écologique, ce moyen de transport s’avère particulièrement intéressant pour tous. En effet, il comporte de nombreux avantages : écologie (on l’a déjà évoqué), rapidité et efficacité.

On comprend aisément qu’un vélo-cargo ne soit pas soumis aux mêmes contraintes qu’un véhicule à moteur. En effet, les zones piétonnes, les travaux, les embouteillages ou les zones de parking difficiles à trouver ne sont pas nécessairement un frein à son avancée dans le trafic. Au-delà de cet aspect, le vélo-cargo a la capacité de transporter des marchandises grâce aux plateaux ou encore aux remorques qui peuvent y être attelées. En pratique, un vélo-cargo peut tirer aisément une charge de 250kg et un volume de 1.5m³. La technologie grandissante du milieu rend les vélos particulièrement agiles. Par ailleurs, il existe de nombreux centres de formation à l’utilisation d’un vélo-cargo. La fluidité est donc de rigueur.

Bien entendu, le vélo-cargo comporte des limites assez logiques : un vélo-cargo ne pourra jamais remplacer les capacités d’une semi-remorque. Et ce n’est certainement pas la volonté des acteurs de la cyclo-logistique. Leur idée est plutôt de travailler en symbiose avec les autres acteurs du secteur du transport de marchandises : remplacer les camionnettes ou les camions légers dont le taux de remplissage n’est pas optimal. Ceci en vue d’optimiser la situation dans les villes : désengorger le trafic et réduire l’émission des gaz à effet de serre. Les trajets empruntés par les vélos-cargo étant en moyenne deux fois moins importants qu’un véhicule thermique, la cyclo-logistique offre un rendement compétitif pour les livraisons effectuées sur des plus petites distances (d’où l’intérêt du développement de ce type de transport dans les villes).

D’un point de vue assurances, le vélo-cargo est soumis à certaines normes notamment suite à la dernière mise à jour de la Loi du 11 novembre 1989 (modifiée par la Loi du 17 mars 2024 relative à l’assurance obligatoire RC des véhicules automoteurs et entrée en vigueur le 12 avril 2024). Cette Loi vise, notamment, à préciser quels engins sont soumis à l’obligation de souscription à une assurance de responsabilité civile auto. Si vous ne rentrez pas dans cette obligation, vous restez couvert dans le cadre de votre RC vie privée (si usage privé) ou votre RC exploitation (si usage professionnel). On distingue :

  • Le vélo à assistance électrique ne dépassant pas 25km/h et ayant un poids inférieur à 25kg
  • Ceux qui n’entrent pas dans cette définition.

On l’aura compris : la question de l’assurance est primordiale. En effet, le trafic dense des villes et l’inattention des conducteurs automobiles font que la défense d’un usager faible de la route (le cycliste) doit être optimale. C’est la raison pour laquelle une bonne assurance de responsabilité civile exploitation est nécessaire, lorsque la responsabilité civile auto n’est pas obligatoire. Associée à une protection juridique qui assurera le recours civil en cas de sinistre en droit, nous paraît être le minimum requis pour ce type d’activité.

Le vélo, quant à lui, est l’outil de l’entreprise. L’engin qui reste l’un des éléments essentiels à la profitabilité de l’entreprise. Une bonne couverture omnium est donc vivement recommandée. Or, les assureurs montrent de plus en plus de frilosité à la couverture totale du vélo, surtout en cas de vol. Qui sont les assureurs qui couvrent le vol du vélo à toute heure ? Et que penser des cyclo-logisticiens qui livrent leurs marchandises et n’ont pas toujours la possibilité d’attacher le vélo à un point fixe ? Doivent-ils entièrement assumer le risque de vol (cas de non-assurance) ou en assumer une partie seulement (cas d’une franchise plus ou moins élevée) ? Bien entendu, des solutions existent et sont négociables auprès des assureurs belges. De manière plus large, l’entreprise qui dispose d’un parc vélos peut se voir offrir une solution ‘flotte’ – comme un transporteur plus classique. Les solutions taylor made existent sur le marché. Ceci offre de nombreux avantages : pas de conducteur attitré, réduction de la prime d’assurance, possibilité de négocier des franchises adaptées au parc vélo et à l’activité du client, etc.

Qui parle de transport, parle également des marchandises. Pensez à les assurer correctement ! Maintenez vos bonnes relations commerciales avec vos clients en garantissant une couverture adéquate pour les marchandises transportées. La réputation du prestataire est cruciale.

La matière du vélo et de son assurance est assez jeune. Pourtant elle évolue très vite, voire de plus en plus vite. En effet, les assureurs et le législateur se rendent compte qu’ils sont à la traine par rapport à la réalité du terrain. Il est indispensable de bien se tenir informé de toutes ces évolutions, sans mettre son activité en péril. Faites confiance à vos interlocuteurs privilégiés de Mercurius Insurance Brokers. Forts de leur expérience de parfois plus de vingt ans dans le domaine du transport, nous avons les solutions pour vous aider, y compris dans le domaine de la mobilité douce. Nos experts accompagnent de nombreux cyclo-logisticiens au quotidien. Les risques inhérents au métier sont bien connus. Nous nous efforçons de les accompagner au mieux dans leur quotidien.

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